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plu de vanves - Page 3

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES SE DEPLACE A CABOURG AVANT DE VOTER SON PLU

    Deux heures et demi de conseil municipal hier soir pour 24 délibérations inscrits à l’ordre du jour dont le PLU et 2 questions orales du PC sur les résultats de la lettre envoyé par le maire en Juillet dernier demandant aux 12 bailleurs sociaux d’appliquer kes seuils minimaux pour les surloyers et du PS sur l’audit concernant la résidence Danton. Et surtout une heure de visite du nouveau groupe scolaire du Centre dans l’îlot Cabourg

     

    Fait exceptionnel, le conseil municipal s’est déplacé pour visiter l’îlot Cabourg à l’invitation du maire, Bernard Gauducheau. La plupart des 35 conseillers municipaux, à l’exception de quelques uns dont Guy Janvier (PS) arrivé plus tard – mais il le fera lors des 2 visites prévues les 28 et 29 Juin pour les élus et ler personnel communal comme c’était programmé – ont découvert cet aménagement et des équipements municipaux. Ils ont découvert la place des Lavandiére pour lesquels les écoliers entreront dans leur groupe scolaire, ou les jeunes vanvéens accéderont au centre de loisirs installé dans l’ancien commissariat, accolé au groupe scolaire, derrière le LEP Dardenne et surtout le nouveau bâtiment R.Baes qui accueilera les jeunes de l’ESCAL, le CAD et des associations. Les élus se sont promenés dans les salles de classes, d’activité péri-scolaire, découvert les deux réfectoires ou selfs services des écoles élémentaire et maternelle qui disposent du même satellite, au desssus de la grande salle polyvalente dont l’entrée est indépendante presque au même niveau de l’entrée de l’ex-école primaire du centre à côté du tribunal d’instance. Ils ont agréablement surpris par la luminosité des lieux aérés et vastes, mal orienté pour les écologistes  - « on va se retrouver avec le même problème que Marceau » persiflait Pierre Toulouse (EELV) - qui se sont inquiétés si les bâtiments étaient HQE – ce qui est la cas – alors que des stores vénitiens et les volets fixes  permettent aux locaux de retrouver une certaine fraîcheur (la nuit). Ils ont terminé par le parking dont la hauteur a été prévu pour que les camions des commerçants du marché s’y garent les jours de marché – « Et on s’arrangera pour qu’ils le fassent » a-t-on alors entendu dans ce vaste espace non éclairé - et la grande salle polyvalente. Mais il était temps de rejoindre la salle Henri Darien pour le Conseil municipal.

     

    Le gros morceau de ce conseil municipal  - sur lequel ce blog reviendra -  était bien sûr le PLU voté sans surprise par l’ensemble des élus, y compris le grpupe PS et PC, sauf les verts, Claire Papy et Pierre Toulouse ayant voté contre, Lucile Schmid s’abstenant, après une présentation par Bernard Gauducheau et Julien Gazel qui s’est exclamé « le POS est mort, vive le PLU » et les interventions des portes paroles des deux groupes PS/PC et Verts dont ce blog avait déjà doné une idée. Mais tous les présents retiendront cet hommage appuyé au travail de Fabienne Richard, directeur de l’Urbanisme : « Madame Richard n’a pas failli une seconde à ce projet pendant 2 ans et demi. Un travail  complexe et fastidueux qu’elle a menée de main de maître avec patience, sans manquer une seule réunion ».

    Le second temps fort fut évidemment l’avis du Conseil municipal sur le projet de schéma départemental de coopération intercommunal pour le département des Hauts de Seine qui a été négatif. Bernard Gauducheau en a donné les raisons : Si la Communauté d’agglomération intégrera sûremment  Marnes la Coquette avec laquelle elle a nouée des relations de travail fécondes (emploi, astreinte hivernale…)  et peut être les communes réunis au sein de cœur de Seine (Garches, Saint Cloud, Vaucresson),  ce schéma ne saurait ignorer la volonté de Velizy-Vilacoublay de l’intégrer. Les Verts ont voté contre refusant une extension de GPSO à Velizy pour « marquer une pause dansles tentatives mégalomaniaques d’entension de GPSO ». Le PS a voté cet avis avec la majoroté municipale en demandant plus de démocratie au sein de GPSO et son extension à Malakoff et Clamart qui font partie du même bassin de population. Enfin le PC s’est abstenu

     

    A Suivre….

  • VANVES VOTE CE SOIR SON PLU DEFINITIF

    Lancé le 17 Décembre 2008, il aura fallu 2 ans et demi d’études mais surtout de concertation avec les vanvéens, à l’équipe municipale conduite par Bernard Gauducheau, pour réviser son POS et aboutir à un projet de PLUsoumis  au Conseil municipal de ce mercredi 22 Juin 2011. Ce PLU qui délimite huit zones dans Vanves dont six au regard des formes urbaines régis grâce à 14 articles, devrait être aplicable dés la Rentrée de Septembre si aucun recours n’est déposée durant les deux mois qui suivront son approbation.

     

    LES DISPOSITIONS

     

    Il s’agit tout d’abord de préserver l’animation et maintenir une offre commerciale et de services de proximité dans les « pôles de centralités»,  avec des prescriptions introduites pour encadrer le changement de destination des locaux existants en rez-de-chaussée ou prévus dans les constructions nouvelles. Par contre dans les zones à dominante d’habitat, les commerces de plus de 300 m2 sont interdits ainsi que les constructions à destination d’hébergement hôtelier. En matière d’environnement et ses ressources,  il fixe un débit maximal de rejet des eaux pluviales dans le réseau collecteur, en prévoyant la mise en œuvre de procédés de rétention sur le terrain et la réutilisation de la ressources en eau, des locaux adaptés au tri sélectif dans toutes les constructions nouvelles.

     

    Il s’agit ensuite de réglementer :

    - L’implantation des constructions par rapport aux voies et aux emprises publiques. Il institue ainsi des pans coupés à l’intersection des voies  pour des raisons architecturales, mais également pour faciliter l’usage de l’espace public. Il raméne de 4 à 2 m le recul minimum imposé dans les zones à dominante d’habitat collectif et pavillonnaire,   pour mieux prendre en compte le paysage existant, et pour présever les caractéristiques du paysage urbain dans la pointe sud-ouest de Vanves, le long de l’avenue du Général de Gaulle et la rue du Clos Montholon.

    - L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives  afin de conserver, voire renforcer les formes urbaines existantes. Des assouplissements ont été apportés dans les zones pavillonnaires à caractére patrimoniale pour faciliter les extensions des constructions déjà existantes côté jardin, et dans les pôles emplois pour permettre aux entreprises de se développer.

    - L’emprise au sol des constructions, avec un changement notable qui est de permettre l’extension des pavillons sur les petits terrains (d’une superficie inférieure ou égale à 200m2) et de faciliter les constructions nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, grâce à l’absence de régles d’emprises applicables à ces constructions sur l’ensemble du territoire communal, sauf en zone d’activités et d’emplois.

     

    Il s’agit enfin  de limiter les hauteurs avec un plafond porté de 21 m à 30 m dans la zone d’activités et d’emplois, privilégier les toitures végétalisées sauf dans la zone  pavillonnaires à caractére patrimoniale, d’introduire dans les zones à dominante d’habitat collectif et pavillonnaire avec les ensembles pavillonnaires à caractére patrimonial, des dispositions encourageant sur les limites séparatives les clôtures végétales pour permettre des contnuités végétales et écologiques. Il impose que la moitié des espaces verts soit réalisée en pleine terre et favorise ainsi la percolation des eaux pluviales. Il garantit la pérénnité des plantations grâce à une circonférence minimale de 14 cm pour les arbres plantés en pleine terre et 12 cm pour les arbres plantés sur dalle. La municipalité a fait le choix de ne pas fixer de COS (coeficient d’Occupation des Sols) sauf en zone UD (à dominante d’habitat collectif et pavillonnaire)  où il a été porté de 0,70 à 1,40 compte tenu notamment de l’impossibilité juridique de maintenir la disposition contenue dans le  futur ex-POS en faveur des terrains de moins de 250 m2 où le COS de 0,70 n’est pas effet applicable aujourd’hui.

     

    LES POSITIONS

     

    « Ce n’est pas révolutionnaire par rapport à 1997. Nous avions alors prévu des modalités pour favoriser l’installation de résidences hôtelières » constatait Guy Janvier, conseiller Général (PS) lors du dernier conseil municipal en Octobre 2010 qui a traité du PLU en soulevant 4 questions qu’il ne manquera pas ce soir de renouveler : Le logement social où il y a un problème « car des gens ne peuvent pas s’installer à Vanves. Il est possible de transformer des immeubles non entretenus en logements sociaux » expliquait il. Les espaces verts en regrettant que « les surfaces réservés aux espaces verts soient infimes (square Jean monnet, angle V.Hgo/H.Marin) ». Les équipements publics  car « on a besoin de créches ! Mais rien n’est prévu ! ». Enfin, il a posé  er reposera la question du devenir du terrain rue A. Briand (ex-sécurité sociale et DDE) occupé pour l’instant par la Maternelle du Centre.

     

    Pierre Toulouse (EELV) avait considéré « qu’on a un PLU bien lisse. On peut regretter d’être à Vanves où les contraintes sont telles qu’il n’y a pas de marges pour faire tout ce que l’on voudrait pour loger les gens. Et là où on pouvait faire quelque chose, on ne l’a pas fait notamment sur un point : Le COS qui a été renforcé par la Loi sur Le Grenelle 2 de l’Environnement  afin notament pour aider les habitants qui réalisent des travaux d’économies d’énergies ou des installations genre compost ». Il avait dénoncé un « PLU de pére de famille, très réactionnaire, en continuité avec ce qui a été fait ! », même s’il avait reconnu que des efforts avaient été fait pour augmenter la surface de stationnement des vélos.

     

    « Je préfére afficher des objectifs accessibles » avait répondu et ré-expliquera  Bernard Gauducheau : « Nous voulions mettre la ville en conformité à certaines évolutions et ne pas la transformer totalement, car la population est attachée à sa ville. Nous ne sommes pas en régle avec le SDRIF qui nous demande de densifier. Mais ce n’est pas ce que veulent les vanvéens qui souhaitent préserver leur qualité de vie. Et en matière de densité, on a déjà donné ! Comme en matière de logement social, par rapport à d’autres. Quant au devenir de certains sites, il est encore trop tôt pour se prononcer »

  • LES HAUTS DE VANVES EN REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER

    Cette dernière réunion d’une série de trois qui permet au maire de dialoguer avec ses administrés s’est déroulée hier soir dans le préau de l’école Larmeroux. Elle a commencée sans le maire qui participait à l’inauguration par André Santini du nouveau siége de BNP Paribas Real Estate sur les bords de Seine à l’emplacement de l’ancienne TIRU. Daniel Barois maire adjoint président du Conseil de Quartier des Hauts de Vanves, a lancé la réunion qui a débuté par l’exposé de Bertrand Voisine, maire adjoint chargé des finances, suivi par un second exposé de Julien  Gazel, conseiller municipal délégué au PLU. Bernard Gauducheau était arrivé entretemps et a abordé de nombreux sujets sur lesquels le Blog reviendra, notamment la circulation, les transports, la lutte contre les nuisances notamment sonores….

     

    DERNIERE ETAPE POUR LE PLU LE 22 JUIN PROCHAIN

     

    Mais commençons par le PLU de Vanves qui devrait être voté par le prochain Conseil Municipal du 22 Juin prochain et entrer en vigueur après les deux mois de recours, c'est-à-dire à la Rentrée de Septembre prochain comme l’a indiqué Bernard Gauducheauà la question d’un participant. Julien Gazel a indiqué « le PLU avait été assoupli suite aux remarques des vanvéens qui ont participé aux réunions de concertation ». D’ailleurs aucunes remarques n’ont été faite par le commissaire enquêteur sur la forme. Par contre, sur le fonds, ce dernier a remarqué tout d’abord que « ce projet permet de préserver la qualité de vie sur Vanves ». Ensuite, il a fait quatre recommandations sur une modification du zonage sur la rue Raymond Marcheron qui passe de la zone UB en zone UD, l’extension du groupe scolaire Gambetta, sur l’évolution du bâti pour permettre de respecter les régles du développement durable, sur le périmètre des espaces verts… 

     

    « Il y a eu une volonté de la municipalité de transformer le POS en PLU en faisant plus que la loi ne l’exige en matière de concertation qui a durée 2 ans » a constaté Bernard Gauducheau. Il a indiqué que dans le quartier de la rue Aristide Briand, « une vingtaine de riverains ont fait des remarques que la ville a pris en compte », notamment en intégrant les projets de la Villa des Matrets et du pavillon des Palmiers, « où la ville a obtenu des propriétaires des projets plus raisonnables ». Le Groupe Vinci Immobilier qui travaillait sur le projet de résidence hôtelière sur l’emplacement de l’ex-CAT, planche maintenant sur un projet d’habitatation sur la base du nouveau PLU qui sera bien sûr de haut standing vu les investissements déjà réalisé et le retard pris. « Je vois pas en quoi, les pétitionnaires pourraient se plaindre » a t-il  ajouté.  Il a précisé qu’aucun permis de construire n’avait été déposé ou était en instance d’instruction pour bénéficier des régles de l’ancien POS.

     

    Il en a profité pour prendre de la hauteur en expliquant à l’assistance que « l’on se donne les moyens de résister à la pression foncière et urbaine qui est énorme. A cause de la réalité du marché immobilier, de la recherche de terrains par les promoteurs qui investissement beaucoup sur la petite couronne, et de logement par les franciliens, sachant qu’il manque 650 000 logements en Ile de France. Nous assistons à ce mouvement d’extension qui s’amerce avec le Grand Paris et son projet de métro, Grand Paris Express. Mais nous nous battrons pour que Vanves reste Vanves. Mais sans oublier que Vanves c’est aussi Paris ! ».

    Mais voilà, comme l’ont fait remarquer certans participants, maintenant ce sont les nuisances des chantiers qui les font réagir du côté des rues René Coche ou Diderot, même si le maire les invite à la patience. Mais tout de même, « le pompom » a été atteint avec la résidence étudiante construite par Sofiame à l’angle des rues Diderot et Raymond Marcheron où les riverains n’ont pas pu dormir un soir parce que les conducteurs d’une bétonneuse l'ont nettoyés entre 22H et 23H  en toute illégalité sur le chantier, ce qui aurait pu avoir des conséquences très graves. Heureusement le maitre d'oeuvre s'est excusé auprès des riverains. Mais tout de même, voilà maintenant que l'on a des chantiers clandestins à Vanves à deux pas d'un  commissariat où personne n'a bronché bien sûr. Vanves est bien surveillé !

     

    A SUIVRE….